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Des députés prokurdes en garde à vue

Le régime du président Recep TayyipErdogan, de plus en plus autoritaire, a franchi un nouveau cap en arrêtant cette fois des parlementaires dans la nuit de jeudi à hier.

05 nov. 2016, 00:42
epa05617513 Plainclothed Turkish police hold the mouth shut of former Kurdish parliamentarian Sebahat Tuncel (C) as they arrest her during a anti-government protest in Diyarbakir, Turkey, 04 November 2016. Co-leaders of the pro-Kurdish and pro-minority political party Peoples' Democratic Party (HDP) Figen Yuksekdag and Selahattin Demirtas were detained, along with at least nine other members of parliament (MPs), as part of a counter-terrorism investigation following a police raid in the HDP party headquarters. The HDP is accused by the Turkish government to have links with the Kurdistan Workers' Party (PKK) militant group, an accusation HDP strongly denies  EPA/STR TURKEY POLITICS PARTIES PROTEST

«Teslim Olmayiz» («Nous ne céderons pas»). De la une du journal «Cumhuriyet», au lendemain de l’arrestation, lundi, de plusieurs de ses journalistes, à la manifestation de professeurs organisée ce jeudi pour dénoncer les limogeages en série qui frappent le milieu universitaire depuis la tentative de coup d’État du 15 juillet, cette petite phrase s’est imposée comme l’ultime cri de ralliement de l’opposition turque.

Mais chaque jour, l’étau se resserre un peu plus sur les voix dissidentes. Dans la nuit de jeudi à hier, c’est le HDP qui, cette fois-ci, a été visé de plein fouet. À l’aube, la police turque a interpellé onze des députés du parti de gauche prokurde – dont ses coprésidents, Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag. «La police se trouve devant ma porte pour m’emmener de force», a immédiatement tweeté l’«Obama kurde» – surnom donné à Demirtas par ses partisans en raison de son charisme –...

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