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Des débris du tsunami japonais pourraient atteindre les Etats-Unis

Morceaux de bois, réfrigérateurs, bateaux de pêche... le tsunami qui a ravagé des zones côtières du nord-est du Japon le 11 mars 2011 a emporté 3 à 4 millions de tonnes de débris dans le Pacifique. Les chercheurs pensent que des courants transportent une partie de ces objets vers les Etats-Unis.

28 févr. 2012, 15:27
Des débris du tsunami qui a dévasté le Japon l'an dernier pourraient bien atteindre les Etats-Unis.

Entre 1% et 5% des un à deux millions de tonnes encore dans la mer pourraient atteindre Hawaï, l'Alaska, l'Oregon et l'Etat de Washington ainsi que la province canadienne de Colombie britannique, estime Nikolai Maximenko, un spécialiste des courants océaniques de l'université d'Hawaï.

M. Maximenko devait présenter ses dernières recherches sur le sujet aujourd'hui lors d'une conférence de presse. L'an dernier, son équipe avait calculé que les débris pourraient atteindre Hawaï début 2013. Certains débris semblent avoir déjà atteint les Etats-Unis, comme cette demi-douzaine de bouées provenant semble-t-il d'élevages ostréicoles japonais découvertes fin 2011 en Alaska.

Nicholas Mallos, biologiste et spécialiste des débris marins pour l'organisation Ocean Conservancy, estime que de nombreux débris sont probablement liés au secteur de la pêche japonaise. Du matériel qui pourrait nuire à la faune locale, comme le phoque moine d'Hawaï, une espèce en voie de disparition, en s'échouant sur des récifs coralliens ou des plages.

«La grande question est quelle quantité de ces matériaux a coulé depuis l'an dernier et quelle quantité continue à flotter ou se trouve encore entre deux eaux», explique M. Mallos. On ignore si des objets comme des réfrigérateurs peuvent traverser le Pacifique.

Des modèles informatiques créés par l'université d'Hawaï indiquent que les débris sont disséminés sur des milliers de kilomètres entre les côtes orientales du Japon et une zone située à 1600 km au nord d'Hawaï.

«Le champ de débris est largement dispersé sur une vaste zone. A cause de cette dispersion, nous ne pouvons plus compter sur les images satellites pour suivre ces débris», souligne M. Mallos.

 

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