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Des créanciers à convaincre

20 juin 2011, 11:00

Le premier ministre grec Georges Papandréou a réclamé dimanche un «accord national» des partis politiques et un vote de confiance du Parlement pour surmonter la crise. Selon lui, le pays se trouve «à un point crucial.»

«Un vote de confiance du Parlement va renforcer la voix de la Grèce» pour poursuivre l'aide financière internationale au pays, a déclaré George Papandréou à l'ouverture du débat au Parlement sur un vote de confiance au nouveau gouvernement, nommé vendredi, afin d'obtenir le feu vert pour la poursuite de l'austérité.

Le premier ministre socialiste a souligné que la priorité était «un accord national pour faire face aux déficits et à la dette grecs qui sont un problème national.»

Référendum promis sur les réformes

Un plan budgétaire controversé comprenant des économies de 28,4 milliards d'euros d'ici 2015 doit être adopté par le pays d'ici à fin juin afin de convaincre les créanciers du pays, l'UE et le FMI, de poursuivre leur aide financière. Ces mesures vont s'ajouter à un plan de rigueur draconien imposé l'année dernière, en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros par le FMI et l'UE sur trois ans. Le premier ministre a dit qu'il comprenait «les sacrifices du pays» ainsi que les protestations dans la rue. Il s'est engagé «à procéder à un référendum en septembre pour faire avancer «les grandes réformes» après le vote du plan d'austérité pluri-annuel, prévu pour fin juin.

Les ministres des Finances de la zone euro devaient tenter hier après-midi de donner une bouffée d'oxygène à la Grèce en débloquant des prêts lui permettant de passer l'été, avant un plan d'aide à plus long terme dont ils espèrent que la promesse suffira à rassurer les marchés financiers.

La droite refuse la confiance

Le dirigeant de la droite Antonis Samaras a répété que son parti «n'allait pas donner un vote de confiance au gouvernement socialiste car M. Papandréou insiste sur une politique qui ne résout pas les problèmes mais qui les aggrave.» / ats-afp

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