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Des Berbères coupent le robinet du gaz libyen vers l'Italie

Le gazoduc Greenstream par lequel la Libye exporte du gaz vers l'Italie a été coupé lundi par des Berbères.

12 nov. 2013, 07:14
An undated but recent handout picture showing the new Eni (The Italian oil and gas company) gas compression plant settled on the shore of Mellitah, Libya. The Mellitah plant is part of a new gas pipleine which will connect Libya to the Italian island of Sicily and will be inaugurated by Libyan leader Moammar Ghadafi and Italian Premier Silvio Berlusconi, Thursday, Oct. 7, 2004. (KEYSTONE/AP Photo/Eni Press office)   ==  ===

Des manifestants ont coupé lundi le gazoduc Greenstream par lequel la Libye exporte du gaz vers l'Italie. Ils revendiquent une meilleure reconnaissance des droits de la communauté berbère.

Cette interruption du robinet gazier libyen s'ajoute aux problèmes que rencontre l'Italie en matière énergétique, l'Ukraine ayant interrompu ses importations de gaz en provenance de Russie, ce qui risque d'avoir par contrecoup un impact sur les livraisons à l'Italie. Or, la Péninsule dépend fortement du gaz russe.

Des manifestants berbères ont pris le contrôle en octobre du terminal de Mellitah, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale libyenne Tripoli. Ils ont déjà interrompu les exportations pétrolières à partir de ce port, cogéré par la compagnie libyenne des pétroles et la société italienne d'hydrocarbures Eni.

Greenstream, d'une capacité de 9,9 milliards de mètres cubes par an, peut satisfaire jusqu'à 12,2% de la demande annuelle de l'Italie en gaz. L'an dernier, ce gazoduc n'a fourni que 9% des importations italiennes et ce pourcentage a continué de diminuer cette année.

Production réduite

Dimanche, le Premier ministre libyen Ali Zeidan avait averti que la Libye pourrait avoir du mal à couvrir ses dépenses publiques à partir du mois de décembre ou en janvier si les grèves qui paralysent les terminaux pétroliers et l'exploitation des gisements d'hydrocarbures ne prenaient pas fin.

Des milices, tribus et fonctionnaires en quête de droits politiques ou d'augmentations de salaires ont pris le contrôle de ports pétroliers et de certains gisements d'or noir, réduisant la production à une fraction seulement de sa capacité, qui est de 1,25 million de barils par jour.

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