Deux ans après l’automne catalan, qui avait vu les indépendantistes organiser un référendum d’autodétermination, le 1er octobre 2017, et la proclamation de la sécession, le 27, la Cour suprême a rendu son verdict contre les douze responsables politiques et associatifs jugés pour ces faits.
Le plus grand défi lancé à Madrid, depuis la consolidation de la démocratie espagnole, se solde par des peines de prison ferme. Neuf accusés sont condamnés à des peines de prison, allant de neuf ans, tels Jordi Sánchez et Jordi Cuixart, dirigeants des deux associations qui organisent les grandes mobilisations de rue, jusqu’à treize ans, comme Oriol Junqueras, ex-vice-président du gouvernement régional et toujours président du parti de gauche indépendantiste ERC. Des aménagements pourraient être mis en place rapidement, en particulier pour les condamnés aux peines les plus faibles. Les sanctions sont assorties de peines d’inéligibilité égales aux périodes de privation de liberté.
Tous accusés de...