Parce que sa présidence a été ponctuée par une multitude de tueries de masse. Parce qu’il a dû, à chaque fois, se faire le grand «consolateur en chef» de dizaines de familles de victimes et répéter, le cœur brisé, les mêmes mots d’apaisement. Parce que même l’attentat de Sandy Hooks, dans le Connecticut – qui avait tué 26 personnes, dont 20 enfants, fin 2012 –, n’a pu réussir à fléchir ses adversaires proarmes et déboucher sur une législation plus contraignante.
Bref, parce qu’il est terriblement frustré de n’avoir pu arracher la moindre concession sur ce front au Congrès, le président Barack Obama a décidé de contourner ce dernier. Hier, devant les familles de victimes de dizaines de fusillades, il a annoncé – avec des larmes dans les yeux – une série de décrets présidentiels qui viseront à lutter contre «le fléau» de la violence des armes, tout en préservant le...