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Déchets nucléaires à stocker

La Suède s’apprête à construire un dépôt de stockage définitif pour le combustible usagé de ses centrales atomiques. L’Allemagne n’a pas encore de solution. La Suisse élabore son modèle.

09 juil. 2019, 00:01
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«Merci beaucoup, aucune contamination.» Prononcée par une voix virtuelle, cette phrase est suivie d’un soupir de soulagement. Au terme d’une visite guidée, chaque hôte du dépôt provisoire des déchets nucléaires à Oskarshamn (Clab), dans le sud de la Suède, est inspecté par un appareil détectant toute contamination radioactive potentielle.

Tout commence par des procédures très strictes à l’entrée du site: contrôle d’identité, passage de portiques de sécurité, interdiction d’emporter un téléphone et poches vides obligatoires. Le site est entouré de barbelés et d’un dense réseau de caméras. Il faut dire que le Clab accueille tout le combustible nucléaire usagé des centrales suédoises. Il s’agit, cependant, d’un dépôt provisoire, avant que le site définitif de Forsmark (au centre du pays) ne soit construit d’ici quelques années. Il accueillera les déchets hautement radioactifs. La stratégie suédoise inspire la Suisse, qui envisage un dépôt en couches géologiques profondes, ce qui suscite des...

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