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Débris repêchés, vitesse en cause

05 juin 2009, 11:52

L'armée brésilienne a récupéré dans l'océan Atlantique les premiers débris de l'Airbus d'Air France dont la chute reste un mystère. Une flottille d'avions et de navires a commencé dans la matinée à repêcher les restes de l'appareil, qui s'est abîmé lundi avec 228 personnes à bord à environ 1000 km de la côte brésilienne.

Près de 150 personnes participent aux recherches menées dans une zone de 6000 km2, à partir de Recife et Natal, ainsi que de l'archipel de Fernando de Noronha, où est installée la base des opérations.

S'il y avait des survivants, ces derniers se trouveraient forcément à proximité des débris, a souligné le porte-parole de l'armée de l'air brésilienne.

L'espoir de retrouver les boîtes noires de l'appareil est également ténu, alors que de nombreuses hypothèses ont été avancées sur les causes de la catastrophe. La chute de l'avion peut s'expliquer par la vitesse «erronée» à laquelle volait l'avion, a affirmé «Le Monde».

Le journal évoque la possibilité que l'avionneur Airbus communique en conséquence aux utilisateurs de l'A330 une recommandation, validée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français en charge de l'enquête, concernant la vitesse des avions en zone de turbulences. Cette information a été démentie par le BEA.

En annonçant aux familles qu'il n'y avait plus d'espoir de trouver des survivants, les dirigeants d'Air France ont expliqué que «l'avion n'avait pas pu amerrir», qu'il s'était «désintégré soit en l'air soit au contact de l'eau».

Autre élément à verser au dossier: le témoignage d'un pilote espagnol de la petite compagnie Air Comet qui aurait observé, lors d'un vol entre Madrid et l'Amérique du sud, un «éclat fort et intense de lumière blanche» avec une «trajectoire descendante et verticale».

Selon le journal brésilien «O Globo», l'analyse de la série de messages automatiques, envoyés par l'Airbus durant les minutes ayant précédé le drame, indiquerait une succession de pannes au moment où l'avion allait à la rencontre d'une dense formation de cumulo-nimbus. /ats-reuters-afp

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