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Dans la foulée du djihadisme, le tourisme français est en berne

Tous les hauts lieux touristiques enregistrent des baisses de fréquentation de 15 à 30 pour cent. La campagne, elle, garde son attractivité.

15 août 2016, 01:04
Soldiers patrol in front of the Sacre Coeur basilica, in Paris, Wednesday, Dec. 23, 2015. France's interior minister says the government will tighten security for churches around Christmas, amid continued concerns about potential extremist violence after deadly attacks last month. (AP Photo/Christophe Ena) France Holiday Security

Laurence D’Hondt

Cette fois, le coup est rude: que ce soit à Montmartre, à Paris, à Dinan, en Bretagne, ou sur la Côte d’Azur, d’ordinaire bondée, le vide est palpable. Là où une cohue serrée de touristes se presse habituellement en quête d’une table où manger, d’une auberge où trouver un lit, d’un souvenir à chiner, la place est largement désertée. «Regardez la boutique», se désole une femme qui tient un commerce de vêtements sur la butte Montmartre. «On est en plein mois d’août, et il n’y a personne. Dans les hôtels du coin, c’est pareil, seules les réservations de longue date remplissent les chambres.»

Ceux qui auraient pu s’offrir le luxe d’un séjour impromptu ont souvent renoncé. Mais il n’y a pas qu’eux: la baisse du nombre de touristes atteindrait 30% dans les endroits les plus fréquentés, notamment à Paris, où certains évènements tels que la piétonisation des Champs...

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