L’annonce, par Donald Trump, du retrait des forces américaines du nord-est de la Syrie a suscité une bronca au sein du Parti républicain. De façon très inhabituelle, les critiques les plus virulentes sont venues de son propre camp. Certains sont même allés jusqu’à comparer Trump avec son prédécesseur honni, Barack Obama. «Un retrait précipité des forces américaines de Syrie ne bénéficierait qu’à la Russie, à l’Iran et au régime Assad, et augmenterait le risque de voir l’Etat islamique ou d’autres groupes terroristes se réorganiser», a dit Mitch McConnell, le chef de la majorité au Sénat, d’ordinaire l’un des fidèles partisans de Trump.
Le sénateur Lindsey Graham, pourtant d’habitude l’un des fervents laudateurs de Trump sur les plateaux de télévision, a qualifié de «gaffe majeure» la décision de laisser les mains libres à la Turquie au Rojava, la qualifiant de «décision impulsive qui a des conséquences à long terme, et...