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Crise dans le Golfe: le Qatar a 48 heures de plus pour s'incliner

L'ultimatum posé par l'Arabie saoudite et ses alliés au Qatar, qui devait expirer dimanche soir, a été prolongé de 48 heures. Les ministres des affaires étrangères saoudien, égyptien, émirati et bahreïni se réuniront mercredi au Caire pour discuter du dossier.

03 juil. 2017, 07:12
Dimanche, la bourse de Doha a perdu 3,1%.

L'Arabie saoudite et ses alliés arabes ont accepté de donner 48 heures supplémentaires au Qatar pour répondre à leurs exigences. L'ultimatum devait expirer dimanche soir.

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques puis fermé toutes frontières aériennes, maritimes et terrestres avec le Qatar, qu'ils accusent de liens avec le terrorisme et de rapprochement avec l'Iran, des allégations que Doha rejette.

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Ils ont transmis le 23 juin au Qatar treize requêtes à mettre en oeuvre sous dix jours, dont la fermeture de la chaîne de télévision Al-Djazira et d'une base militaire turque dans l'émirat, une limitation des relations avec l'Iran - grand rival régional de l'Arabie saoudite - et la rupture de tout lien avec des organisations classées terroristes.

Les ministres des affaires étrangères saoudien, égyptien, émirati et bahreïni se réuniront mercredi au Caire pour discuter du dossier, a annoncé le ministère égyptien des affaires étrangères dans un communiqué.

 

 

Rejet implicite

Le ministre qatari des affaires étrangères, Cheikh Mohammed ben Abdelrahman al Thani, a réitéré ce week-end que ces doléances étaient irréalistes. "Cette liste d'exigences a été conçue pour être rejetée. Elle n'est pas censée être acceptée ou même négociée", a-t-il dit samedi lors d'une conférence de presse à Rome.

L'ultimatum arabe, a-t-il ajouté, ne vise pas à lutter contre le terrorisme, mais à empiéter sur la souveraineté du petit émirat gazier.

On ignore en cas d'impasse qu'elle voie les adversaires du Qatar entendent emprunter en matière de sanctions. Mais celles-ci pourraient avoir un aspect financier, et bancaire.

Dimanche, la bourse de Doha a perdu 3,1%, dans un volume d'échanges toutefois restreint, portant à 11,9% son recul depuis le 5 juin.

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