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Crash du MH17: le Premier ministre néerlandais demande l'arrêt des combats

Lors d'une conversation téléphonique, le Premier ministre néerlandais a demandé au président ukrainien que les combats se déroulant à proximité du site du crash cessent le plus rapidement possible.

29 juil. 2014, 13:31
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, souhaite que les enquêteurs puissent atteindre le site du crash le plus rapidement possible.

Le Premier ministre néerlandais a appelé le président ukrainien pour demander l'arrêt des combats près du lieu du crash du MH17, a indiqué un porte-parole du gouvernement mardi. Petro Porochenko lui a promis qu'il ferait tout son possible pour permettre aux enquêteurs d'accéder au site, selon Jean Fransman.

"M. Rutte a exprimé sa préoccupation sur le fait que les enquêteurs pourraient être aujourd'hui à nouveau empêchés d'aller sur le site", a déclaré M. Fransman. "C'est important parce que nous voulons nous rendre sur le site le plus rapidement possible pour retrouver et rapatrier les corps des victimes" qui se trouvent encore sur place. Plus de 200 dépouilles ont déjà été récupérées et envoyées aux Pays-Bas pour l'identification.

Rapport "hypocrite"

De son côté, la Russie a jugé que le dernier rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) sur l'Ukraine était "hypocrite". Dans ce texte publié lundi, qui couvre la période du 8 juin au 15 juillet, le HCDH dénonce notamment la façon dont les groupes armés continuent d'enlever, de détenir, de torturer et d'exécuter des otages dans le but d'intimider et "d'exercer leur pouvoir sur la population de façon brutale".

Le HCDH juge également "extrêmement alarmante" l'intensification des combats dans la région et estime que la destruction du Boeing de la Malaysia Airlines pourrait constituer un crime de guerre.

"Ce rapport n'est pas objectif, il est même hypocrite", a réagi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, expliquant que le HCDH ne mentionne pas les arrestations de journalistes russes dans l'est de l'Ukraine ni l'usage présumé d'armes lourdes contre des civils par l'armée ukrainienne.


 
 

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