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Crash d'EgyptAir: l'hypothèse terroriste est la plus probable

Si aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer la disparition de l'avion d'EgyptAir jeudi, un acte de terrorisme est davantage probable, selon le Premier ministre égyptien. De plus en plus de moyens sont déployés pour les recherches.

20 mai 2016, 09:11
Selon le ministre de l'Aviation civile, Cherif Fathi, l'hypothèse d'un acte terroriste est plus probable que celle d'une défaillance technique.

Aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer la disparition jeudi d'un avion d'Egyptair, qui effectuait un vol entre Paris et Le Caire, a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères à France 2. Les débris de l'avion sont toujours recherchés.

"Toutes les hypothèses sont examinées mais aucune n'est privilégiée, car nous n'avons absolument aucune indication sur les causes", a dit Jean-Marc Ayrault.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur la disparition du vol MS804, à bord duquel se trouvaient 56 passagers de 12 nationalités dont 15 ressortissants français.

Jean-Marc Ayrault a précisé qu'il recevrait samedi au Quai d'Orsay les représentants de leurs familles, les ambassadeurs des pays concernés et les représentants des services impliqués dans l'enquête.

Hypothèse terroriste plus probable

Le Premier ministre égyptien, Cherif Ismaïl, a déclaré qu'il était trop tôt pour avancer la moindre explication, y compris celle d'un attentat comparable à celui qui a provoqué l'an dernier la chute d'un avion russe peu après son décollage d'Egypte, tuant 224 personnes.

Mais son ministre de l'Aviation civile, Cherif Fathi, a dit pour sa part que l'hypothèse d'un acte terroriste était plus probable que celle d'une défaillance technique.

"J'ai eu mon homologue M. Sameh Choukri deux fois au téléphone hier, il ne m'a pas dit ça", a nuancé Jean-Marc Ayrault. "Il m'a dit simplement qu'il voulait que toutes les hypothèses soient examinées en toute transparence."

 

Paris contribue aux recherches

La France contribue aux recherches de l'avion en Méditerranée avec l'Egypte, la Grèce et d'autres pays. Elle a déjà envoyé un avion sur place et un autre suivra, ainsi que des navires, a précisé le ministre des Affaires étrangères.

Trois inspecteurs du bureau enquêtes et analyse de l'aviation civile (BEA) et un expert d'Airbus ont également été dépêchés au Caire.

"Il est vraisemblable que dans les heures ou les jours qui arrivent, dès lors qu'on aura pu localiser à peu près la zone où pourrait se trouver l'épave de cet avion, alors la France pourra mettre à disposition aussi ses capacités techniques pour la recherche sous-marine", a déclaré à France Info le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.

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