Le Venezuela «réfute catégoriquement» les allégations de l’ONU sur un nombre «élevé» d’exécutions extrajudiciaires présumées. Devant le Conseil des droits de l’homme, le vice-ministre des Affaires étrangères vénézuélien William Castillo a dénoncé une approche «incompréhensible, sélective et partiale». Le gouvernement demande au Haut-Commissariat aux droits de l’homme de modifier les nombreuses imprécisions, selon lui, dans le rapport publié jeudi.
Il cible notamment le fait que 460 des 560 personnes interrogées se trouvent à l’étranger, y voyant des témoignages venant surtout d’opposants au chef de l’Etat Nicolas Maduro. «J’ai rencontré des victimes des deux côtés», a répondu devant la presse la haute commissaire Michelle Bachelet, qui a récemment passé quelques jours dans le pays. Mais «les Etats ont la principale responsabilité» pour garantir que les droits humains sont respectés.
S’il a admis près de 6900 exécutions depuis 2018 lors d’opérations de sécurité dans des quartiers considérés comme anti-pouvoir, le gouvernement mentionne...