Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a fermement rappelé à l’ordre hier une communauté internationale engluée dans ses négociations sur le climat, à deux jours de la fin de la COP24. Les «questions politiques clé ne sont pas résolues», a-t-il lancé. «Rater cette opportunité compromettrait notre dernière chance de stopper le changement climatique, hors de contrôle. Ce ne serait pas seulement immoral, ce serait suicidaire», a prévenu le Portugais, qui a fait un retour imprévu pour exhorter les délégués des 200 pays réunis en Pologne à dépasser leurs différends.
A Katowice, les signataires de l’Accord de Paris de 2015 doivent finaliser les règles permettant d’appliquer ce pacte historique, qui vise à limiter le réchauffement à deux degrés, idéalement 1,5, par rapport à l’ère pré-industrielle.
Transparence en cause
Pourtant les négociations achoppent, notamment sur le suivi de ces engagements (comment les Etats rendent compte de leurs actions, leurs financements...). «On...