Les forces du régime libyen ont tenté de lancer, hier, une contre-offensive au sud-ouest de Tripoli. Ils ont repris, pendant quelques heures, la majorité du hameau de Goualich. Mais, arrivés en fin d'après-midi par centaines des villages voisins, les insurgés ont repris cette localité au prix d'affrontements intenses.
Hier, la rébellion libyenne a réfuté des accusations selon lesquelles elle se serait livrée récemment à de graves exactions contre des civils dans le pays. Le numéro deux de la rébellion, Mahmoud Jibril, a toutefois admis que «quelques incidents» s'étaient produits durant les deux premières semaines de l'insurrection, lancée à la mi-février contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
Mais «ce n'est plus le cas dans les zones libérées», a assuré le «ministre» des Affaires étrangères du CNT (Conseil national de transition), cité par l'agence de presse Belga, en marge d'une rencontre avec le gouvernement belge.
L'ONG Human Rights Watch a affirmé que ces exactions ont eu lieu jusqu'à la semaine dernière, lorsque les combattants rebelles et leurs sympathisants ont saccagé des biens, brûlé certaines habitations, pillé des hôpitaux, des maisons et des commerces, et frappé certaines personnes soupçonnées de soutenir les forces gouvernementales. / ats-afp-reuters