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Conduite autonome: feu vert inédit pour un système de Honda

Le constructeur automobile Honda a décroché l’autorisation de commercialiser au Japon un système de conduite autonome de niveau 3, une première mondiale.

11 nov. 2020, 12:56
"C'est la première fois au monde qu'un constructeur automobile obtient cette désignation de niveau 3" pour un système de conduite autonome, a précisé à l'AFP un porte-parole de Honda.

Le japonais Honda a annoncé mercredi avoir obtenu le droit de commercialiser au Japon l’un de ses systèmes avancés de conduite autonome (niveau 3), devenant ainsi le premier constructeur automobile au monde à décrocher ce sésame.

Ce système de conduite autonome pourra être activé «dans certaines conditions, par exemple lorsque le véhicule est dans un embouteillage sur une autoroute», a précisé Honda dans un communiqué.

Dès fin mars 2021

Le groupe prévoit d’introduire ce système appelé «Traffic Jam Pilot» sur sa nouvelle berline Honda Legend d’ici fin mars 2021.

«C’est la première fois au monde qu’un constructeur automobile obtient cette désignation de niveau 3» pour un système de conduite autonome, a précisé à l’AFP un porte-parole de Honda.

Dans un communiqué distinct, le ministère nippon des Transports a confirmé qu’il s’agissait d’une première mondiale.

Une grille internationale de référence désigne des niveaux de 0 à 5 en matière de conduite autonome. Le niveau 3 correspond à une automatisation dans des conditions prédéfinies.

Associé à General Motors

Perçue comme l’avenir des transports, la recherche dans les véhicules autonomes fait l’objet d’investissements massifs de la part de nombreux constructeurs du monde entier. Honda est notamment associé à l’américain General Motors dans ce domaine.

En juillet, Elon Musk, le patron du champion américain des voitures électriques Tesla, s’était dit «extrêmement confiant» d’avoir dès cette année «les fonctionnalités de base d’une conduite autonome de niveau 5», soit le degré ultime d’autonomie.

Mais de nombreux obstacles réglementaires et juridiques restent toutefois à lever avant de voir des voitures circuler couramment sans chauffeur, soulignent les experts.

Audi renonce

Du fait de ces difficultés, l’allemand Audi par exemple a renoncé cette année à introduire son propre système de conduite autonome de niveau 3 sur son modèle A8.

Les législations routières commencent toutefois à évoluer dans certains pays pour autoriser le niveau 3, comme récemment au Japon ou en Corée du Sud.

En plein vieillissement démographique accéléré, le Japon veut notamment faire jouer un «rôle majeur» aux véhicules autonomes pour faire face au problème croissant d’accidents de la route provoqués par des conducteurs âgés, a rappelé le ministère des Transports dans son communiqué.

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