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Colombie: le congrès a ratifié à l'unanimité l'accord de paix signé avec les FARC

Avec le vote favorable du congrès mercredi, les deux chambres du parlement colombien ont désormais ratifié l'accord de paix historique signé entre le gouvernement et les FARC. De son côté ,l'opposition conteste toujours ce traité bilatéral.

01 déc. 2016, 06:47
Les protestations entourant l'accord de paix montrent un pays divisé en deux sur ce thème.

L'accord de paix, signé avec la guérilla des FARC en Colombie, a été ratifié par le congrès colombien. Après le Sénat mardi, la chambre des représentants l'a approuvé mercredi. Le texte met fin à 52 ans de conflit armé, qui a fait 260'000 morts et 60'000 disparus. Les députés présents ont voté à l'unanimité, par 130 voix pour, l'accord qui a été renégocié après l'échec du référendum du 2 octobre pour y inclure des propositions de l'opposition.

Le document, signé la semaine dernière par le président Juan Manuel Santos et le chef de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Rodrigo Londoño, avait déjà été approuvé mardi par le Sénat. "La situation actuelle du cessez-le-feu et de pré-regroupement de la guérilla est fragile", a argué le chef négociateur de paix du gouvernement, Humberto de la Calle. Il a appelé à ratifier l'accord pour éviter de nouvelles violences comme la mort de deux guérilleros et assassinats de leaders communautaires survenus depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 29 août.

Pays polarisé

L'opposition, qui conteste la ratification par le congrès et réclame un nouveau référendum, déplore l'"impunité totale" et l'éligibilité politique accordées aux guérilleros coupables de crimes graves avant qu'ils aient purgé leur peine. Devant le congrès, des manifestants pro et anti-accord montraient mercredi la polarisation du pays sur ce thème. 

 

 

L'accord désormais ratifié, il revient au congrès de légiférer sur sa mise en application, en commençant par la loi d'amnistie des guérilleros pour leur permettre de se déplacer vers les zones où ils déposeront leurs armes, sous supervision de l'ONU.

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