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Colombie: le cessez-le-feu avec les FARC limité au 31 octobre

Le cessez-le-feu avec les FARC a été limité au 31 octobre en Colombie, a annoncé le président Juan Manuel Santos. Il espère que cette décision permettra de mettre en oeuvre une solution au conflit.

05 oct. 2016, 08:40
Cette mesure doit permettre de "mettre en oeuvre la solution à ce conflit", a indiqué mardi dans une déclaration télévisée le président Jean Manuel Santos.

Le président colombien Juan Manuel Santos a prorogé jusqu'au 31 octobre le cessez-le-feu, décrété le 25 août avec la guérilla des FARC. Cette mesure doit permettre de "mettre en oeuvre la solution à ce conflit", a-t-il indiqué mardi dans une déclaration télévisée.

Cette annonce intervient au lendemain du lancement par le chef de l'Etat de nouveaux pourparlers avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pour aboutir à un nouvel accord de paix, après le rejet du précédent texte dimanche par référendum.

M. Santos rencontrera par ailleurs mercredi, à huis clos et séparément, ses prédécesseurs Álvaro Uribe et Andrés Pastrana, qui ont mené une intense campagne pour le "non". Ces réunions visent, a expliqué le chef de l'Etat, à dialoguer "avec un esprit constructif en faveur de la paix".

 

Pas d'incident

Un cessez-le-feu bilatéral, et à l'origine définitif, avait été décrété le 25 août, au lendemain de la conclusion des négociations menées depuis près de quatre ans avec la principale guérilla du pays. Ce cessez-le-feu était entré en vigueur le 29 août. Aucun incident n'a été enregistré depuis.

L'accord prévoyait notamment la démobilisation des 5765 combattants des FARC et la conversion de la guérilla en mouvement politique légal. Il avait été signé par M. Santos et le commandant des FARC, Timoleon Jiménez "Timochenko", le 26 septembre.

Au fil des décennies, le complexe conflit colombien a impliqué les Farc, issues en 1964 d'une insurrection paysanne, mais aussi d'autres guérillas d'extrême gauche, des milices paramilitaires d'extrême droite et les forces armées. Il a fait plus de 260'000 morts, 45'000 disparus et 6,9 millions de déplacés par la violence.

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