Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Colis piégé à Lyon: l'auteur présumé et deux proches, dont sa mère, arrêtés

Un homme de 24 ans soupçonné d'être l'auteur de l'attentat au colis piégé qui a fait treize blessés légers vendredi à Lyon a été interpellé lundi dans cette même ville du centre-est de la France. Il a été placé en garde à vue. Deux de ses proches ont aussi été arrêtés.

27 mai 2019, 10:41
/ Màj. le 27 mai 2019 à 13:58
Des images d'un suspect avaient été rapidement diffusées par les autorités.

Un homme de 24 ans soupçonné d'être l'auteur de l'attentat au colis piégé qui a fait treize blessés légers vendredi à Lyon a été interpellé lundi dans cette même ville du centre-est de la France. Il a été placé en garde à vue. De de ses proches ont aussi été arrêtés.

Le premier suspect a été interpellé sur la voie publique dans le cadre d'une filature à partir de son domicile, où les enquêteurs redoutaient la présence d'explosifs. Selon M. Collomb, il a été arrêté dans le calme à la descente d'un bus, levant les bras à l'approche des policiers.

 

 

L'étudiant d'une école d'informatique, d'origine algérienne, est inconnu des services de police, a précisé le maire de Lyon Gérard Collomb. Il est considéré comme l'auteur présumé des faits par le parquet de Paris, chargé de l'enquête ouverte pour des faits de terrorisme.

Sa mère et un lycéen majeur également de nationalité algérienne, présenté comme un "membre de son entourage familial", ont également été placés en garde à vue, a déclaré le parquet de Paris. Sa soeur est aussi interrogée par la police, mais dans le cadre d'une audition libre, a ajouté la même source.

 

A lire aussi : Colis piégé à Lyon: une chasse à l’homme est lancée

 

Arrêté dans le calme

Le premier suspect arrêté était inconnu des services de police, selon une source proche du dossier. Il a été arrêté sur la voie publique peu avant 10 heures par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la police judiciaire lyonnaise, dans le cadre d'une filature depuis son domicile, où les enquêteurs redoutaient la présence d'explosif.

Selon M. Collomb, il s'agit d'un étudiant en informatique qui a été arrêté dans le calme à la descente d'un bus, en levant les bras à l'approche des policiers.

Des images d'un suspect, captées par des caméras de vidéosurveillance municipale, avaient été rapidement diffusées par les autorités, et un ADN, non identifié, avait également été retrouvé sur le sac qui a explosé vendredi vers 17h30 devant une boulangerie dans une rue commerçante du centre de Lyon.

Selon une source proche du dossier, il y a de fortes suspicions que l'explosif utilisé ait été du TATP (tripéroxyde de triacétone), en faible quantité. Cet explosif artisanal très instable avait été utilisé dans les attentats djihadistes commis à Paris le 13 novembre 2015.

 

 

Sac en papier

L'explosion a fait treize blessés légers, dont une fillette de dix ans. Onze d'entre eux ont été hospitalisés, certains devant être opérés afin d'extraire des éclats.

Le colis piégé, un sac en papier kraft déposé sur le bloc de béton où le suspect s'était arrêté en vélo à proximité de la boulangerie, contenait des vis, des billes de métal et des piles, ainsi qu'un circuit imprimé un dispositif de déclenchement à distance.

La police avait lancé un appel à témoins dès vendredi soir en diffusant des photos du suspect, portant un sac à dos, une casquette et des lunettes dissimulant son visage. Selon une source judiciaire, plus de 250 appels avaient été reçus 24 heures plus tard au numéro ouvert par les autorités.

Aucun élément n'a filtré à ce stade sur le profil ou les motivations du suspect et l'acte n'a pas été revendiqué. La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait elle souligné vendredi soir qu'il était "trop tôt" pour évoquer "un acte terroriste".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias