Bruxelles
Tanguy Verhoosel
Question d’une journaliste britannique, hier: le choix du Brexit qu’ont fait les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté marque-t-il le début de la fin, pour l’Union? La réponse du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a fusé: «Non!» Ensuite, le Luxembourgeois a tourné les talons. Les leaders de l’UE ont bien sûr manifesté leur déception, mais également fait preuve d’une grande fermeté et de volontarisme, au lendemain du référendum britannique. Leur objectif: éviter que la décision des îliens fasse effet boule de neige, dans l’Union européenne. La parade, toutefois, ne sera pas aisée à trouver.
Les réunions de crise et les déclarations se sont succédé, à Bruxelles et dans l’ensemble des autres capitales de la future Europe des Vingt-Sept. Et ce n’est qu’un début. Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l’UE (Benelux, France, Allemagne, Italie) se retrouveront à Berlin,...