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Colère froide de l’Union européenne

L’UE adresse un message de fermeté au Royaume-Uni. L’objectif: éviter un effet domino, dans d’autres pays, comme la France ou les Pays-Bas, où l’extrême droite a déjà réclamé des référendums pour leurs pays respectifs.

25 juin 2016, 01:04
A remain supporter stops to talk to people as he walks around with his European flag across the street from the Houses of Parliament in London, Friday, June 24, 2016. Britain's Prime Minister David Cameron announced Friday that he will quit as Prime Minister following a defeat in the referendum which ended with a vote for Britain to leave the European Union. (AP Photo/Matt Dunham) Britain EU

Bruxelles

Tanguy Verhoosel

Question d’une journaliste britannique, hier: le choix du Brexit qu’ont fait les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté marque-t-il le début de la fin, pour l’Union? La réponse du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a fusé: «Non!» Ensuite, le Luxembourgeois a tourné les talons. Les leaders de l’UE ont bien sûr manifesté leur déception, mais également fait preuve d’une grande fermeté et de volontarisme, au lendemain du référendum britannique. Leur objectif: éviter que la décision des îliens fasse effet boule de neige, dans l’Union européenne. La parade, toutefois, ne sera pas aisée à trouver.

Les réunions de crise et les déclarations se sont succédé, à Bruxelles et dans l’ensemble des autres capitales de la future Europe des Vingt-Sept. Et ce n’est qu’un début. Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l’UE (Benelux, France, Allemagne, Italie) se retrouveront à Berlin,...

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