Sauver Kyoto. Tel pourrait être le mot d'ordre de la Conférence sur le climat qui s'ouvre aujourd'hui à Durban, en Afrique du Sud. Encore faudrait-il que le protocole signé en 1997 lors de la 3e Conférence des Nations unies sur le climat à Kyoto, au Japon, ait une quelconque chance de survie. A peine le texte était-il entré en vigueur en 2005, que le monde semblait à son chevet. Non sans raison au regard des résultats obtenus. Objectif phare du protocole de Kyoto, la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) des pays industrialisés est bien loin d'être une réussite.
Alors que l'on savait déjà que la Suisse, entre autres, n'atteindrait pas les objectifs* qu'elle s'était fixés, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait la semaine dernière que les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère s'étaient accentuées. Qu'elles avaient même atteint de nouveaux pics. Pire encore,...