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Climat: pour Emmanuel Macron, on est en train de "perdre la bataille" contre le réchauffement

Peu après l'annonce par Donald Trump du retrait américain de l'accord de Paris, Emmanuel Macron a décidé d'organiser un sommet pour ne pas "perdre la bataille" contre le réchauffement climatique. Présente lors de ce sommet, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a souligné l'importance de continuer de parler du climat.

13 déc. 2017, 07:26
"L'urgence est devenue permanente et le défi de notre génération est d'agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps [...]", a déclaré Emmanuel Macron.

"On est en train de perdre la bataille" contre le réchauffement climatique, a mis en garde mardi le président français Emmanuel Macron. Il a appelé à la mobilisation lors d'un sommet où des entreprises et institutions internationales ont promis de s'éloigner des énergies fossiles.

 

 

"L'urgence est devenue permanente et le défi de notre génération est d'agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en oeuvre des actions concrètes", a déclaré Emmanuel Macron. Il s'est exprimé devant une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement réunis à l'occasion du deuxième anniversaire de l'Accord de Paris sur le climat.

Il avait décidé d'organiser ce sommet après l'annonce par Donald Trump du retrait américain du pacte historique contre le réchauffement qui vise à contenir la hausse de la température sous le seuil critique de 2°C. Mais sur la base des engagements pris par les Etats, la planète se dirige toujours vers +3°C par rapport à l'ère préindustrielle.

 

 

Se désengager des énergies fossiles

En réponse aux appels à se désengager des énergies fossiles, la Banque mondiale a annoncé qu'elle arrêterait de financer après 2019 l'exploration et l'exploitation de pétrole et de gaz, sauf "circonstances exceptionnelles". L'institution souhaite ainsi "aligner sur les objectifs de l'accord de Paris" les financements qu'elle accorde aux Etats.

Le président américain, qui n'était pas invité, est le grand absent de cette réunion où il a été la cible des critiques. Au sommet, l'ancien secrétaire d'Etat John Kerry, n'a pas hésité à qualifier le retrait américain de "honte" et de "décision autodestructrice prise dans un but politique".

 

 

Peu avant la réunion, Emmanuel Macron avait de nouveau interpellé, dans une interview à la chaîne américaine CBS, son homologue américain sur sa "responsabilité face à l'Histoire". Il se disait toutefois "assez certain" qu'il allait "changer d'avis dans les mois ou les années à venir".

Présente lors de ce sommet, la présidente de la Confédération Doris Leuthard s'est montrée optimiste. "Il est nécessaire que l’on continue de parler du climat. Un tel événement permet de rappeler que nous sommes loin du compte en matière de réduction des émissions", a-t-elle déclaré lors d'un point de presse.

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