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Cinq ans après la chute de Moubarak, Le Caire n’a plus rien à célébrer

La place Tahir est tenue par les forces de sécurité qui craignent l’anniversaire.

25 janv. 2016, 01:12
ZUM 5. JAHRESTAG DES AUSBRUCHS DES ARABISCHEN FRUEHLINGS ZWISCHEN DEZEMBER 2015 UND FEBRUAR 2016 STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILDMATERIAL ZUR VERFUEGUNG - Protestors gather on Tahrir Square as the anti-government protests continues in Cairo, Egypt, 08 February 2011. Egyptian protesters were calling for another mass rally as protesters at Cairo's Tahrir Square dug in for their third week of demonstrations. (KEYSTONE/EPA/FELIPE TRUEBA)

Au Caire, les rues du centre-ville, qui avaient cinq ans plus tôt vu des milliers d’Égyptiens défier le régime égyptien et son président de l’époque, Hosni Moubarak, sont maintenant quadrillées par tout ce que l’appareil d’État peut compter d’agents, qu’ils soient en civil, en uniforme, en voiture, en fourgonnette. Tahrir, son célèbre épicentre, est prête à être bouclée à la moindre alerte. Au sud de la place, de lourdes portes de fer peuvent en fermer l’accès. Sur les axes principaux, des barbelés sont placés sur le côté, prêts à être déployés. Des blindés de l’armée sont garés non loin de la place, pour intervenir au plus vite.

Activistes arrêtés

Le cinquième anniversaire de la révolution a été anticipé depuis des semaines, et minutieusement préparé par des autorités qui n’ont absolument rien laissé au hasard. Une campagne de perquisitions a été menée dans les appartements du centre-ville. Plus de 5000 d’entre...

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