Retenue à Washington pour des «raisons professionnelles», Christine Lagarde n’a pas pu assister à l’épilogue de son procès parisien, dans le cadre de l’affaire Tapie. Difficile dès lors de savoir si c’est du soulagement ou du dépit qu’a ressenti la directrice générale du FMI, en apprenant le verdict de la Cour de justice de la République (CJR). Elle a été jugée coupable de «négligence», mais dispensée de peine. Elle risquait jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.
La CJR a estimé que, dans le cadre de ses fonctions de ministre de l’Economie, entre 2007 et 2012, Lagarde aurait dû intenter un recours après la décision d’un tribunal d’arbitrage privé d’accorder 400 millions d’euros d’argent public à Bernard Tapie – une somme que le businessman a depuis été condamné à rembourser. Le jugement du tribunal arbitral, en 2008, intervenait après des années de litiges entre l’homme...