Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Chili: un tribunal confirme l’abandon du plus grand projet de mine d’or

Au Chili, le tribunal de l’environnement s’est prononcé pour la fermeture définitive du projet de mine d’or à ciel ouvert de Pascua Lima, à la frontière avec l’Argentine. Ses raisons: de nombreuses atteintes à l’environnement.

17 sept. 2020, 19:47
Une amende de 9 millions de dollars a été ordonnée contre la société minière canadienne Barrick Gold, deuxième producteur d'or au monde (ILLUSTRATION).

Le tribunal de l’environnement chilien a confirmé jeudi l’abandon définitif du gigantesque projet de mine d’or à ciel ouvert de Pascua Lima, à cheval entre le Chili et l’Argentine. Cela en raison de multiples atteintes à l’environnement.

Le tribunal a ordonné «la fermeture totale et définitive de Pascua Lima» et une amende de 9 millions de dollars contre la société minière canadienne Barrick Gold, deuxième producteur d’or au monde, pour les dommages infligés à l’environnement lors des travaux de construction.

«L’ampleur du danger d’atteinte à la santé des populations rend nécessaire la fermeture du projet minier de Pascua Lama car aucune autre alternative d’exploitation sûre ne semble viable pour l’environnement et la santé des populations», a indiqué le tribunal dans son jugement.

L’ampleur du danger d’atteinte à la santé des populations rend nécessaire la fermeture du projet minier de Pascua Lama.
Tribunal de l’environnement chilien

Cette décision confirme celle de l’agence environnementale chilienne, prise en janvier 2018, d’annuler ce projet pour non-respect de la licence environnementale qui avait été accordée.

Violation des normes

L’agence environnementale chilienne avait décidé de sanctionner Barrick Gold, à travers sa succursale régionale Nevada SpA, pour 33 violations des normes environnementales, parmi lesquelles «de nombreux manquements relatifs au déversement d’eaux toxiques», «la destruction de la flore» ainsi qu’une «surveillance inadaptée tant sur les impacts environnementaux que sociaux».

«L’agence environnementale a agi dans le cadre de la légalité, en pesant correctement les éléments de proportionnalité et en optant pour la fermeture définitive et non pour une fermeture partielle ou temporaire», a ajouté le tribunal dans sa décision.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias