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Ces trafics qui financent le terrorisme

L’exploitation illicite des ressources naturelles est la principale source de financement des rebelles. Qui recourent aussi à d’autres activités criminelles, en premier lieu le trafic de stupéfiants.

08 oct. 2018, 00:01
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Drogues, pétrole, or, diamants, minerais, pillages, enlèvements, transport de migrants, taxes illégales... Les sources de financement du terrorisme sont multiples. Un rapport très complet, cosigné par l’Organisation internationale de police criminelle, Interpol, et deux ONG, révèle désormais que la part la plus importante de ces revenus, estimés annuellement à plus d’un milliard de dollars en zone de guerre, est l’exploitation illicite de ressources naturelles.

«Le crime organisé sape de plus en plus la paix, la sécurité et le développement. C’est devenu un phénomène mondial, avec une convergence des conflits», déplore Mark Shaw, directeur de l’Initiative globale contre le crime organisé transnational, une ONG basée à Genève, cosignataire de l’Atlas mondial des flux illicites*.

Satellites et drones

L’étude identifie plus de mille routes empruntées pour la contrebande et d’autres trafics. Elle se base principalement sur des sources publiques, le renseignement criminel et des informations de terrain.

«Dans certains cas, des...

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