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«Ces frappes sont une comédie»

Le géopolitologue Frédéric Pichon craint que la riposte occidentale ne soit contre-productive.

17 avr. 2018, 00:01
A Syrian soldier films the damage of the Syrian Scientific Research Center which was attacked by U.S., British and French military strikes to punish President Bashar Assad for suspected chemical attack against civilians, in Barzeh, near Damascus, Syria, Saturday, April 14, 2018. The Pentagon says none of the missiles filed by the U.S. and its allies was deflected by Syrian air defenses, rebutting claims by the Russian and Syrian governments. Lt. Gen. Kenneth McKenzie, the director of the Joint Staff at the Pentagon, also says there also is no indication that Russian air defense systems were employed early Saturday in Syria. (AP Photo/Hassan Ammar) APTOPIX Syria

donald Trump, Emmanuel Macron, Theresa May, Vladimir Poutine et Bachar al-Assad fanfaronnaient après l’opération Hamilton menée, samedi dernier, en Syrie, par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. Quoi, tout le monde a gagné, comme chez Jacques Martin? Pas si vite. La destruction de trois cibles liées au programme d’armement chimique syrien n’est pas aussi payante qu’on le croit, notamment dans le camp occidental, observe Frédéric Pichon, géopolitologue, chercheur associé à l’Université de Tours et auteur de «Syrie, une guerre pour rien».

Cette riposte occidentale risque-t-elle d’être aussi contre-productive que les tirs américains après l’attaque au gaz à Khan Cheikhoun, en avril 2017?

Je crains que cela ne soit pire encore qu’il y a un an. Cette fois, et c’est ce qui est nouveau, le message politique qui a accompagné cette opération est particulièrement inaudible. D’abord, parce que cela s’est passé en dehors du cadre des Nations unies. Ensuite,...

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