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Cathédrale attaquée, islamistes mis en cause

L’attaque de dimanche a fait 21 morts.

29 janv. 2019, 00:01
Police remove a body of a victim from the scene after two bombs exploded outside a Roman Catholic cathedral in Jolo, the capital of Sulu province in southern Philippines, Sunday, Jan. 27, 2019. Two bombs minutes apart tore through a Roman Catholic cathedral on a southern Philippine island where Muslim militants are active, killing at least 20 people and wounding more than 80 others during a Sunday Mass, officials said. (AP Photo/Nickee Butlangan) Philippines Church Attack

Un groupe ayant partie liée aux islamistes d’Abou Sayyaf est le suspect numéro un dans l’attentat contre la cathédrale de Jolo, dans le sud des Philippines, ont indiqué, hier, les enquêteurs. L’attaque a fait 21 morts.

Deux explosions ont dévasté, dimanche pendant la messe, l’édifice religieux situé sur l’île de Jolo, bastion d’Abou Sayyaf qui n’est pas associé au processus de paix en cours. L’attentat a été revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).

Les spécialistes estiment que cette attaque, une des plus sanglantes de ces dernières années aux Philippines, est susceptible de contrarier des années d’efforts de paix qui ont culminé la semaine dernière par un référendum local. Qui a largement validé la création d’une nouvelle région autonome appelée Bangsamoro.

Les autorités ont dit que l’attentat avait vraisemblablement été commis par la faction Ajang-Ajang, un groupe de quelques dizaines de membres, et était motivé par la vengeance.

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