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Canada: pour retrouver «Nicole d’hier soir», un étudiant canadien en contacte 246

Pour tenter de retrouver une jeune fille rencontrée la veille, un étudiant a contacté par mail toutes les Nicole de son Université d’Alberta. Celles-ci ont sympathisé entre elles et crée un réseau de Nicole.

11 sept. 2018, 07:45
"Nous avons un réseau de Nicole maintenant," raconte à l'AFP Nicole Manaog, étudiante en communication.

Il n’avait que son prénom. Pour retrouver une jeune femme rencontrée la veille, un étudiant canadien a envoyé un courriel aux 246 Nicole de l’Université de Calgary. Mais ce sont elles qui ont finalement sympathisé.

«Nous avons un réseau de Nicole maintenant,» raconte à l’AFP Nicole Manaog, étudiante en communication.

Carlos Zetina, un étudiant de cette université de l’Alberta, avait rencontré Nicole Toetenel jeudi dernier, mais, ne connaissant pas son nom de famille, il a contacté toutes les Nicole de l’université avec un courriel intitulé «je t’ai rencontrée hier soir et tu m’as donné un mauvais numéro.»

Pas de chance, Nicole Toetenel est une Néerlandaise en programme d’échange au Canada, et n’a pas d’adresse courriel affiliée à l’université de l’Alberta. Les autres Nicole, en revanche, ont vite commencé à s’échanger des centaines de messages. Après avoir poursuivi leurs conversations sur les réseaux sociaux sans Carlos, elles ont décidé de se rencontrer.

 

 

«Pas de distinction»

«Nous avons créé une page Facebook pour nous (les Nicole) et nous avons parlé en ligne. C’est sympa que la technologie nous ait permis de nous connaître.» a raconté Nicole Rathgeber, étudiante en théâtre à l’université de Calgary.

Dès vendredi après-midi, plusieurs Nicole se sont rencontrées dans un bar proche du campus universitaire, dans le quartier de Kensington de Calgary. Une quinzaine d’étudiantes, de professeurs et d’employées de l’université ont répondu présentes.

«Lorsque Carlos a envoyé ce courriel, il n’a vraiment pas fait de distinction, alors toutes sortes de personnes l’ont reçu,» a expliqué à l’AFP Nicole DuGraye, une des étudiantes ayant monté la page Facebook «Nicole d’hier soir».

Un café

La «vraie Nicole», comme elle est désormais appelée, a finalement été mise au courant de la situation par l’entremise d’une amie dès vendredi soir. Elle est attendue à la deuxième réunion des Nicole vendredi prochain, à laquelle plus de 25 jeunes femmes ont prévu de venir.

Nicole a fini par contacter Carlos par texto, et ils ont prévu de se revoir autour d’un café au cours de la semaine, selon Nicole Rathberger. Les 246 autres Nicole n’ont pas été conviées cette fois-ci.

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