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Californie: le bilan de l’incendie «Camp Fire» monte à 58 morts

L’incendie qui ravage la Californie depuis près d’une semaine, baptisé «Camp Fire», a tué 58 personnes. Plus de 100 personnes sont encore portées disparues. Le feu a presque entièrement détruit la ville de Paradise.

15 nov. 2018, 06:57
Plus de 8800 structures ont été brûlées dans et autour de la ville de Paradise, où se focalisent les recherches de restes humains.

Au moins 58 personnes sont mortes dans l’incendie qui ravage le nord de la Californie depuis près d’une semaine, ont annoncé mercredi soir les autorités locales. Les restes de huit victimes supplémentaires ont été retrouvés.

L’incendie, baptisé «Camp Fire», a ravagé 55’000 hectares. Il a dévasté la quasi-totalité de la ville de Paradise, située en zone rurale dans le comté de Butte, à 280 km au nord de San Francisco. Plus de 100 personnes étaient encore portées disparues mercredi soir.

 

 

Profitant d’une accalmie des vents et d’une humidité plus importante, les pompiers sont parvenus à contenir plus d’un tiers du sinistre. «Nous faisons des progrès», a déclaré le directeur du CalFire, le département californien de la foresterie et de la protection contre les incendies.

Plus de 8800 structures, pour la plupart des maisons, ont été brûlées dans et autour de la ville de Paradise, où se focalisent les recherches de restes humains. La garde nationale va venir prêter main-forte aux équipes de recherche. Environ 50’000 personnes étaient encore concernées par des ordres d’évacuation.

 

 

Possible troisième victime au sud

«C’est l’une des pires catastrophes que j’ai vues dans ma carrière», a indiqué le directeur de l’agence fédérale de gestion des urgences (FEMA). Le bilan humain est le plus lourd de l’histoire de la Californie, le précédent incendie de cette ampleur ayant fait 29 morts à Griffith Park en 1933.

Dans le sud de la Californie, le Woolsey Fire a tué deux personnes, détruit plus de 400 bâtiments et déplacé près de 200’000 personnes près de Malibu, ville côtière de l’ouest de Los Angeles.

 

 

Les restes d’une troisième victime pourraient avoir été découverts, a déclaré mercredi le bureau du shérif du comté de Los Angeles.

D’après les scientifiques, la multiplication des incendies ravageurs en Californie est due à la sécheresse prolongée, qu’ils lient au réchauffement climatique. Mais trois cabinets d’avocats représentant des victimes de l’incendie «Camp Fire» pointent du doigt la société Pacific Gas & Electric, qu’ils accusent de défaut de maintenance. Ils ont lancé une procédure judiciaire.

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