Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Burkina Faso: une élection présidentielle sous la menace djihadiste

La présidentielle s’est déroulée dans le calme, dimanche, malgré des problèmes sécuritaires de plus en plus aigus liés aux djihadistes dans le nord du pays.

24 nov. 2020, 00:01
/ Màj. le 24 nov. 2020 à 06:43
Le chef de l’Etat sortant, Roch Marc Christian Kaboré, brigue sa propre succession.

Le Burkina a pu voter, dimanche, dans le calme, ce qui est déjà une victoire. Ces élections présidentielles et législatives s’annonçaient difficiles alors que le pays est la cible d’attaques djihadistes incessantes et meurtrières. «C’est un point très positif, même si la question de l’acceptation du processus reste ouverte, notamment en raison de la participation», souligne, prudent, un diplomate.

Voter est loin d’être la priorité des populations qui cherchent d’abord à éviter de se faire tuer par une partie ou l’autre du conflit.
Un expert des questions de sécurité dans la région de Dori

A Ouagadougou, la capitale largement préservée des violences, le scrutin s’est déroulé sans mal. Mais ailleurs, dans le nord et l’est du pays, les menaces proférées par les insurgés islamistes contre les électeurs ont sans doute dissuadé certains de se comporter en bons citoyens. L’encre indélébile, dont on marque le doigt des électeurs pour éviter...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias