Le Burkina a pu voter, dimanche, dans le calme, ce qui est déjà une victoire. Ces élections présidentielles et législatives s’annonçaient difficiles alors que le pays est la cible d’attaques djihadistes incessantes et meurtrières. «C’est un point très positif, même si la question de l’acceptation du processus reste ouverte, notamment en raison de la participation», souligne, prudent, un diplomate.
A Ouagadougou, la capitale largement préservée des violences, le scrutin s’est déroulé sans mal. Mais ailleurs, dans le nord et l’est du pays, les menaces proférées par les insurgés islamistes contre les électeurs ont sans doute dissuadé certains de se comporter en bons citoyens. L’encre indélébile, dont on marque le doigt des électeurs pour éviter...