La Commission européenne et le Parlement européen, qui ont presque toujours constitué des alliés naturels face aux Etats membres de l’UE, ne lâchent pas leur os: ils veulent renforcer l’Etat de droit au sein du club communautaire.
Bruxelles a adopté, hier, une «recommandation», qui sera suivie de propositions plus concrètes en juin, après les élections européennes de mai, «en vue de renforcer (la surveillance de) l’Etat de droit dans l’Union», que battent selon lui en brèche des pays tels que la Pologne, la Hongrie et la Roumanie (le pays qui exerce actuellement la présidence tournante, devenue très honorifique, de l’UE).
Le Parlement européen, de son côté, devrait donner, aujourd’hui, son aval à l’instauration d’un nouveau système qui permettrait, à l’avenir, de suspendre le versement d’aides financières de l’UE aux pays de l’UE «qui s’ingèrent dans les décisions de justice ou qui ne s’attaquent pas aux problèmes de fraude et...