Piqué au vif par le scandale du «Dieselgate», engendré par la révélation du trucage de certains tests d’émissions polluantes par Volkswagen, et pointé du doigt par les eurodéputés, Bruxelles a réagi, hier. La Commission européenne veut reprendre le contrôle sur les procédures d’homologation des véhicules automobiles dans l’union.
La commission a proposé aux Vingt-Huit d’adopter un règlement, directement applicable, qui la doterait de pouvoirs de supervision et de sanction des constructeurs automobiles profitant des «failles» du système actuel, défaillant, qui ont permis aux constructeurs – VW, en tout cas – de fausser les tests d’émissions d’oxydes de carbone (NoX) des véhicules carburant au gasoil qu’ils commercialisent. Il s’agirait ainsi de «regagner la confiance» des consommateurs européens – 8,5 des 11 millions de VW dotées d’un logiciel pirate ont été commercialisées sur le Vieux Continent.
Strasbourg en embuscade
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