Bruxelles a donné hier le coup d’envoi d’un vaste marchandage financier, qui se prolongera jusqu’au printemps 2019, en appelant les Etats membres de l’UE à accroître leurs contributions au budget communautaire et en prônant l’instauration d’une taxe européenne sur les plastiques.
Les commissaires européens ont tenu un premier «débat d’orientation» sur le cadre financier pluriannuel (CFP) dont l’Union devra se doter pour la période 2021-2027. La Commission a en même temps lancé une consultation publique sur le sujet, qui est brûlant.
«Nous aurons deux gros trous à combler», en matière de recettes d’une part et de financement des «nouvelles tâches» que les Européens se sont assignées dans des domaines tels que la défense, la sécurité, la recherche ou encore la politique de migration et d’aide au développement d’autre part, a prévenu le commissaire au budget, l’Allemand Günther Oettinger.
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