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21.06.2019 00:01Brexit Les autorités britanniques ont annoncé que sans accord le 31 octobre avec l’UE dans le cadre du Brexit, la libre circulation des personnes serait immédiatement interrompue. Une annonce qui inquiète notamment les associations de défense des citoyens européens résidant aux Royaume-Uni.
Le gouvernement du Premier ministre britannique Boris Johnson a dit lundi vouloir mettre «immédiatement» fin à la libre circulation des personnes en cas de Brexit sans accord le 31 octobre. Il durcit ainsi sa position par rapport au précédent gouvernement.
L’ancienne Première ministre Theresa May prévoyait même en cas d’absence d’accord de divorce avec l’UE, une «période de transition» permettant aux citoyens européens de se rendre au Royaume-Uni, d’y travailler ou d’y étudier sans démarches particulières.
La «libre circulation telle qu’elle existe actuellement se terminera le 31 octobre quand le Royaume-Uni quittera l’UE», a indiqué lundi une porte-parole du 10 Downing Street. «Par exemple, nous introduirons immédiatement des règles plus strictes en matière de criminalité pour les personnes entrant au Royaume-Uni».
Les autres changements immédiats en vue de la mise en place d’un nouveau système d’immigration sont «en cours d’élaboration», a-t-elle ajouté. Elle a rappelé que Boris Johnson souhaitait introduire un système à points, sur le modèle de l’Australie.
The3million, association défendant les intérêts des quelque 3,6 millions de citoyens européens résidant au Royaume-Uni, s’est offusquée de cette annonce. «C’est irresponsable et cela ouvre la porte à une discrimination généralisée», a-t-elle tweeté.
Selon le gouvernement, à la fin juillet, plus d’un million d’Européens avaient obtenu un statut de «résident permanent» pour continuer à vivre dans le pays après le Brexit.
Boris Johnson avait annoncé début août un projet de délivrance de visas accélérée pour attirer les «meilleurs cerveaux» et permettre au Royaume-Uni de «continuer d’être une superpuissance scientifique» après le Brexit. Il a par ailleurs promis de protéger les droits des citoyens européens installés au Royaume-Uni à pouvoir continuer à vivre dans le pays, même en cas de «no deal».
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