A78 jours de la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union européenne, Theresa May perd le contrôle du processus. Le calendrier est en passe de s’accélérer – à moins qu’il ne soit au contraire retardé. La première ministre a essuyé deux défaites au Parlement, en moins de 24 heures.
Les députés ont adopté, hier, un amendement lui donnant trois jours pour leur présenter un plan B, si elle perd, comme tout porte à le croire, le vote sur la ratification de l’accord de sortie de l’UE conclu avec les Vingt-Sept, prévu mardi soir prochain, à l’issue de cinq nouvelles journées de débats. Le «speaker» (président) de la Chambre, John Bercow, a été accusé de prendre parti en autorisant le dépôt de l’amendement controversé, dans une atmosphère houleuse.
Réalité crue
Mardi, les parlementaires avaient tenté d’empêcher une sortie sans accord en liant les mains du gouvernement. Un amendement à un projet...