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Brexit: la première ministre britannique Theresa May surmonte le vote de défiance

Theresa May sauve sa tête! La première ministre britannique a surmonté le vote de défiance lancé par son parti en raison de l'accord sur le Brexit. Une majorité des députés conservateurs la soutient.

12 déc. 2018, 22:08
Theresa May a reçu le soutien d'une majorité de députés conservateurs.

La Première ministre britannique Theresa May a survécu mercredi soir à la fronde des défenseurs d'un Brexit dur au sein du Parti conservateur. La motion de défiance interne lancée par ces derniers a été rejetée par 200 sur 315 députés appelés à se prononcer.

Le scrutin, monté à la hâte entre mardi et mercredi, s'est déroulé au sein du groupe parlementaire conservateur à la Chambre des communes, après la collecte de 48 lettres de parlementaires mardi soir. Ils ont réussi à réunir 117 voix, un total insuffisant pour contraindre la dirigeante à quitter à la fois sa fonction de chef de file du Parti conservateur et son poste de Première ministre.

 

Cette motion de défiance, qui trahit la fragilité politique de Theresa May, a malgré tout le mérite de lui permettre de compter le nombre de ses partisans alors que les prétendants à sa succession se font plus pressants à l'approche du 29 mars 2019, date officielle du Brexit.

Pas candidate en 2022

Malgré la contestation au sein du camp conservateur, Theresa May, qui est apparue très combative avant ce vote de défiance, s'est dite "prête à mener sa mission à bien" et à obtenir une approbation de l'accord de séparation.

La première ministre a expliqué avant les débats internes au Parti conservateur que sa mise en minorité aurait pour conséquence de placer son successeur face à l'obligation de repousser la date de sortie de l'Union européenne.

Elle a toutefois prévenu qu'elle ne se présenterait pas à sa propre succession en 2022, année au cours de laquelle les prochaines élections générales doivent être organisées en Grande-Bretagne et qu'elle n'avait pas non plus l'intention de convoquer de scrutin législatif anticipé.

"Un nouveau dirigeant n'aurait pas le temps de renégocier un accord de retrait et de le faire adopter au Parlement d'ici au 29 mars; de fait, une de ses premières décisions serait de prolonger ou d'abroger l'Article 50, différant voire stoppant le Brexit alors que nos compatriotes veulent que nous le poursuivions", a-t-elle déclaré.

La prochaine étape pour Theresa May passe par le sommet des Vingt-Sept jeudi et vendredi à Bruxelles puis par le vote qui devra avoir lieu aux Communes au plus tard le 21 janvier, a-t-elle promis. Elle espère d'ici là obtenir des "assurances" des Européens sur le caractère temporaire de la clause de sauvegarde.

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