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Brésil: la réélection de Dilma Rousseff fait chuter la Bourse

Les marchés brésiliens n'ont pas tardé à réagir à la réélection de Dilma Rousseff à la tête du pays. La Bourse de Sao Paulo a plongé de 6% peu après son ouverture.

28 oct. 2014, 07:30
Les investisseurs se plaignent d'une ingérence trop grande du gouvernement dans l'économie.

Les marchés brésiliens qui réclamaient des changements dans la politique économique ont réagi négativement ce lundi à la réélection de la présidente de gauche Dilma Rousseff. Le réal a chuté de 2,58% face au dollar, coté à 2,52 après avoir reculé de près de 4% en début de matinée.

La Bourse de Sao Paulo, principale place financière du Brésil, a plongé de 6% peu après l'ouverture de la séance. Après une série d'oscillations, son principal indicateur Ibovespa a fini par modérer ses pertes pour clôturer en baisse de 2,77%, à 50'503 points.

Elle a été poussée à la baisse par les actions du joyau national pétrolier, Petrobras, en chute de 11,3%, tout comme celle d'autres entreprises d'Etat. Petrobras a été critiquée pour son ingérence dans le gouvernement.

L'entreprise est également impliquée dans des scandales de corruption qui éclaboussent le Parti de travailleurs (PT, au pouvoir) et des partis alliés.

"On s'attendait à ce que le marché réagisse par des pertes lundi, car la présidente doit annoncer cette semaine qui sera son ministre de l'Économie", a déclaré l'économiste en chef de Gradual Investimentos, André Perfeito.

Investisseurs mécontents

L'actuel ministre, Guido Mantega, quittera son poste lors du prochain mandat qui commence le 1er janvier. Il a affirmé lundi: "Nous faisons face au défi de rétablir le cycle d'expansion de l'économie brésilienne en 2015, et cela ne sera possible que s'il y a une totale mobilisation de l'économie, si tous les acteurs et secteurs se mobilisent dans cette direction".

Même si le Brésil continue d'attirer d'importants investissements étrangers, la confiance des entrepreneurs est à son plus bas en cinq ans et les investisseurs sont mécontents. Ils se plaignent d'une ingérence trop grande du gouvernement dans l'économie. Le pays est entré en récession au premier semestre.

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