«Le minisommet de dimanche est inacceptable, nous n’allons pas y participer, ils veulent réchauffer une ancienne proposition que nous avons déjà refusée», a souligné le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, à l’issue d’une réunion avec ses homologues hongrois, tchèque et slovaque à Budapest.
Annoncée en catastrophe, mercredi, par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, cette réunion de dimanche est destinée à préparer le sommet de Bruxelles des 28 et 29 juin, qui sera largement consacré à l’immigration. Un sujet qui s’est imposé en haut de l’agenda de pays européens profondément divisés.
Ses participants doivent proposer de renforcer les obligations imposées aux demandeurs d’asile, afin de tenter d’apaiser les tensions entre Etats membres. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel est mise sous pression par ses alliés bavarois, partisans comme Rome, Vienne et les pays de Visegrad d’un durcissement.
Le texte prévoit la mise en place d’un «mécanisme de solidarité...