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Bouteflika s’en va avant la fin

Si le président a dit qu’il partira avant le 28 avril, fin de son mandat, la confusion règne au sommet de l’Etat. Ce départ était la principale revendication de la rue, qui réclame aussi la fin du système.

02 avr. 2019, 00:01
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Lundi en fin d’après-midi, un communiqué de la présidence de la République a annoncé qu’Abdelaziz Bouteflika démissionnerait avant l’expiration de son mandat, le 28 avril. Le chef de l’Etat algérien prendra auparavant des «mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’Etat durant la période de transition». Ni la date de cette démission ni les «décisions importantes» qui seront prises d’ici le 28 avril n’ont été précisées.

Cette annonce survient alors que l’Algérie entame sa sixième semaine de crise politique dans un climat de complète incohérence. Au cours du week-end, un capitaine d’industrie, président démissionnaire du plus influent syndicat patronal, a été déclaré «introuvable» par son groupe vingt-quatre heures après son arrestation. Un humoriste de 35 ans a été parachuté ministre des Relations avec le parlement. Et le chef de la diplomatie a été remercié alors qu’il se trouvait au sommet de la Ligue arabe à Tunis...

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