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Bouteflika, le candidat qui promet de partir dans un an

Malgré plusieurs manifestations appelant à son renoncement, le président a déposé, hier soir, sa candidature.

04 mars 2019, 00:01
epa07411041 Members of the Algerian community in Paris protest against the fifth term of Algerian President Abdelaziz Bouteflika on Place de la Republique in Paris, France, 03 March 2019. The registration process for the upcoming presidential elections in Algeria closed on 03 March, while there was still no official confirmation as to whether the country's ailing president, whose bid for re-election sparked widespread protests, had submitted his candidacy papers. Abdelaziz Bouteflika, serving as the president since 1999, has announced on 19 February he will be running for a fifth term in presidential elections scheduled for 18 April 2019.  EPA/IAN LANGSDON FRANCE ALGERIA PROTEST BOUTEFLIKA

Si samedi le directeur de campagne du président (et ex-premier ministre), Abdelmalek Sellal, pour le remplacer par l’actuel ministre des Transports, Abdelghani Zaalane, était une manœuvre pour calmer les manifestants, la stratégie n’a pas fonctionné. Cette décision, logiquement interprétée comme la confirmation qu’Abdelaziz Bouteflika allait se porter candidat pour un cinquième mandat à la présidentielle du 18 avril, a fait sortir des universités plusieurs centaines d’étudiants scandant «Bouteflika dégage!» ou «Pas de cinquième mandat pour Bouteflika!» dans plusieurs villes du pays, comme Oran, Constantine ou Annaba, et à Alger, où ils ont convergé vers le palais présidentiel d’el-Mouradia et vers le Conseil constitutionnel. Car c’est là, avant minuit, que les candidats devaient déposer leur dossier de candidature.

Dimanche soir, le président n’était pas encore revenu de Genève, où, selon le communiqué officiel, il suit depuis le 24 février des «contrôles médicaux». Mais son directeur de campagne, Abdelghani Zaalane, a...

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