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Berlusconi piégé par des écoutes

02 sept. 2011, 11:11

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a qualifié en juillet dernier la péninsule de «pays de merde», selon des écoutes réalisées sur le numéro de téléphone d'un homme proche du président du Conseil. Ces écoutes ont été rendues publiques hier par l'agence Ansa.

«Je suis transparent, tellement propre dans mes affaires qu'il n'y a rien qui puisse me gêner. Je ne fais rien qui puisse être considéré comme un délit. On peut dire de moi que je baise, c'est la seule chose que l'on puisse dire. Dans quelques mois, je m'en vais pour m'occuper de mes oignons, ailleurs. Je m'en vais de ce pays de merde qui me donne envie de vomir», dit Silvio Berlusconi au cours d'une conversation le 13 juillet avec Valter Lavitola.

Lavitola, éditeur d'un journal et se trouvant actuellement à l'étranger, est poursuivi par la justice italienne et fait l'objet d'un mandat d'arrêt dans une affaire où il est soupçonné, avec un hommes d'affaires, Giampaolo Tarantini, arrêté hier, d'extorsion contre Silvio Berlusconi.

Giampaolo Tarantini, impliqué en 2009 dans le scandale de la prostituée Patrizia D'Addario, qui a raconté avoir passé une nuit avec Silvio Berlusconi, avait affirmé à l'époque avoir fait venir une trentaine de femmes prêtes à accorder des faveurs sexuelles lors de fêtes données par Silvio Berlusconi.

Selon le parquet de Naples, le chef du gouvernement aurait versé 500 000 euros, puis des sommes plus faibles, pour que Tarantini continue à dire dans son procès que Silvio Berlusconi n'était pas au courant que les jeunes femmes étaient payées pour se prostituer et pour éviter un déballage public. / ats-afp

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