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Berlin «seul» face à une Europe du sud pas vraiment libérale, un problème?

Le départ du Royaume-Uni, perturbateur ou allié de circonstance, laisse l’Allemagne et la France en face-à-face.

25 juin 2016, 01:04
FILE - This is a  Friday, May 29, 2015  file photo of German Chancellor Angela Merkel, left, and British Prime Minister David Cameron as they shake hands after a news conference following a meeting at the chancellery in Berlin, Germany. Cameron announced Friday June 24 2016 that he plans to resign following the result of Britain's EU referendum. Cameron said he would stay on for as long as was necessary for stability's sake, but that he could not be the one to lead Britain out of Europe.  (AP Photo/Markus Schreiber, File) Britain EU Cameron

Après le départ des Britanniques de l’Union européenne, quel attelage va gouverner l’Europe? Et dans quel sens? Au lendemain du référendum britannique, l’heure est certes à l’expression des regrets, aux appels au calme et à l’établissement de calendriers de «sortie de crise» bien remplis.

Mais derrière les déclarations attristées de François Hollande et Angela Merkel, se cache bien la question de la direction politique de l’Europe sans le Royaume-Uni: «On a toujours parlé du couple franco-allemand et l’on a souvent sous-estimé le rôle qu’y jouait le Royaume-Uni. En réalité, son influence est grande. On peut même dire qu’il a aidé à faire marcher le moteur franco-allemand», souligne la politologue Claire Demesmay, experte des questions franco-allemandes à l’Institut allemand de politique étrangère (DGAP).

Pas de plan B

Quand les Allemands ont bloqué sur le rapprochement militaire, en 2008, la France s’est alors tournée vers le Royaume-Uni pour poursuivre un...

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