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Bateau intercepté par Israël

20 juil. 2011, 10:38

Des commandos de la marine israélienne sont montés à bord d'un bateau français qui tentait de forcer le blocus maritime de la bande de Gaza. Ils l'ont contraint à faire route vers le port israélien d'Ashdod. Aucun incident lors de l'intervention n'a été signalé.

Abordé à la mi-journée par des navires de guerre israéliens, le «Dignité-Al Karama» transportait 16 personnes: des Français, Canadiens, Suédois, Grecs, la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche «Haaretz» Amira Hass et deux de la télévision du Qatar Al-Jazira.

«Après avoir épuisé tous les canaux diplomatiques et que des appels répétés eurent été ignorés, les marins ont abordé le Karama afin de l'empêcher de briser le blocus maritime de sécurité autour de Gaza», a affirmé l'armée israélienne. A leur arrivée au port, les 16 passagers devaient être interrogés avant d'être remis aux services du ministère de l'Intérieur et de l'immigration. Dernier rescapé de la Flottille de la Liberté II restée bloquée dans les ports grecs, le «Dignité-Al Karama» est arrivé à Ashdod peu après 17h30 (16h30 suisses).

Le navire et ses 16 passagers avaient quitté dimanche les eaux grecques en déclarant naviguer à destination d'Alexandrie en Egypte. Puis ils avaient annoncé qu'ils modifiaient leur cap pour tenter de gagner le territoire palestinien. Les organisateurs de la flottille ont affirmé que le «Dignité-Al Karama» «a été arraisonné illégalement dans les eaux internationales de Méditerranée, non loin de Gaza», dénonçant une «violation de la liberté de navigation en haute mer».

«Une nouvelle fois, le gouvernement israélien répond par une démonstration de force disproportionnée, inacceptable, face à une initiative de solidarité citoyenne, explicitement non violente», dénonce en France l'organisation «Plateforme Palestine», l'un des organisateurs.

Le Hamas, qui contrôle depuis 2007 la bande de Gaza, a également condamné la prise de contrôle du navire. Son porte-parole a parlé d'un «acte de piraterie», d'un «crime de guerre» et d'une violation des droits humains. / ats-reuters-afp

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