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Bachar al-Assad face à la Ligue arabe

01 nov. 2011, 10:39

La Ligue arabe n'avait hier toujours pas reçu réponse de Damas à sa demande d'un retrait des chars des villes. Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a écarté l'éventualité d'une intervention militaire en Syrie, tout en estimant que Damas devait tirer des leçons du renversement de Mouammar Kadhafi en Libye.

La Ligue arabe attendait toujours une réponse du régime syrien à sa demande d'un retrait des chars des villes en pointe de la contestation populaire et d'un dialogue national au Caire.

Le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a quitté Doha dans l'après-midi, selon un membre de la délégation qui l'accompagne. La délégation syrienne dirigée par le ministre des Affaires étrangères Walid al-Mouallem était de son côté injoignable après avoir quitté l'hôtel où elle résidait dans la capitale du Qatar.

Nabil Arabi a révélé que le plan soumis à la délégation syrienne portait sur un «arrêt immédiat de la violence et le retrait des chars afin d'adresser un message rassurant à la rue syrienne». Il stipule aussi «l'amorce au Caire d'un dialogue national entre toutes les composantes de l'opposition et le régime».

Le comité ministériel de la Ligue arabe a soumis ce plan dimanche à M. Mouallem à Doha qui avait promis de transmettre hier la réponse du président Bachar al-Assad, confronté depuis plus de sept mois à une révolte sans précédent. Mais dans une déclaration publiée par le quotidien «The Daily Telegraph», Bachar al-Assad a mis en question la représentativité du Conseil national syrien, qui rassemble une bonne partie de l'opposition. «Je ne vais pas perdre mon temps à parler d'eux. Je ne les connais pas, il vaut mieux enquêter pour savoir s'ils représentent réellement les Syriens», a-t-il dit.

A Damas, un comité national a commencé ses travaux hier «pour élaborer un projet de nouvelle Constitution pour la Syrie», a indiqué l'agence officielle SANA. / ats-afp

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