L’opération azerbaïdjanaise a commencé à 7h10, heure locale, tout le long de la «ligne de contact» de la république autoproclamée du Haut-Karabakh. Un déploiement de forces terrestres et aériennes «probablement plus massif que lors de la guerre des quatre jours d’avril 2016», déplore un expert militaire occidental en poste dans le Caucase. Avions de chasse, hélicoptères, drones de combat, chars T-72, Bakou s’est lancé dans une offensive de grande envergure après avoir, la semaine passée, mobilisé ses réservistes et réquisitionné des pick-up 4×4 de particuliers.
Le côté azerbaïdjanais affirme qu’il s’agit d’une «opération de contre-offensive», afin «de supprimer l’activité de combat des forces armées de l’Arménie». Peu d’observateurs croient à ce scénario. «Bakou veut, comme en 2016, reprendre des hectares dans les territoires occupés autour du Haut-Karabakh, pour se targuer auprès du peuple d’avoir obtenu une victoire. L’intention n’est pas de reprendre la province, ce qui serait trop lourd...