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Au Costa Rica, la gauche se tient en embuscade

Dans un pays conservateur, le seul candidat de la gauche, José Maria Villalta, semble en train de tirer son épingle du jeu à la présidentielle.

31 janv. 2014, 00:01
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Dimanche, les Costaricains leur président pour succéder à Laura Chinchilla, élue en 2010. Son mandat a été marqué par l'adoption du traité de libre échange avec les Etats-Unis, ses déclarations contre le mariage homosexuel et sa volonté de limiter le droit à l'avortement.

Dans un pays de tradition catholique et très conservatrice, ses positions auraient dû lui assurer une popularité confortable à la fin de son mandat. Il n'en est rien. Sa cote est au plus bas, alors qu'elle avait réussi à se faire élire au premier tour de la présidentielle de 2010, avec 46% des voix (pour gagner au premier tour, il faut obtenir plus de 40% des voix).

Les sondages attribuent à Johnny Araya Monge, le candidat du parti au pouvoir, el Partido Liberación nacional, un maximum de 30% des voix. Il est talonné par le candidat de gauche, José Maria Villalta, du Frente amplio, à 16,7%, qui...

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