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Attentats de Bruxelles: le cousin des auteurs recherché

L'enquête sur les attentats de Bruxelles du 22 mars dernier rebondit. Un cousin des auteurs, les frères El Bakraoui, serait activement recherché par la police.

17 août 2016, 16:46
Les attentats avaient fait 32 morts et plus de 300 blessés.

Le cousin des frères El Bakraoui, deux des kamikazes des attentats de Bruxelles du 22 mars, est activement recherché par les enquêteurs belges pour sa participation supposée à ces attentats. Ces derniers avaient fait 32 morts et plus de 300 blessés.

 

C'est l'un des hommes "les plus recherchés de Belgique et même d'Europe", a affirmé une source proche du dossier. Elle ajoute que ce Belgo-Marocain de 32 ans est en fuite et n'a pas donné signe de vie "depuis au moins deux ans".

Selon la source proche du dossier, les enquêteurs soupçonnent cet homme d'être lié aux attentats du 22 mars à Bruxelles, avec de "très fortes" présomptions. Cinq jours plus tard, son frère était arrêté avec deux autres hommes dans le cadre d'une "opération judiciaire antiterroriste" sans que le parquet n'établisse, à l'époque, de lien avec ces attentats. Il est toujours en détention préventive.

Sa mère, sa soeur et l'un de ses amis ont été arrêtés dans la nuit du 11 au 12 août lors de perquisitions près de Bruxelles. Ils ont été relâchés quelques heures plus tard.

Ce Belgo-Marocain est également le cousin de deux frères, arrêtés le 18 juin pour "tentative d'assassinat dans un contexte terroriste". Selon la presse belge, ils sont soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat avec un complice soit pendant une retransmission publique du match de l'Euro Belgique-Irlande, soit dans une artère commerçante de Bruxelles.

Emprisonné à Abou Ghraib

Ce suspect de 32 ans est loin d'être un inconnu. Il avait été interpellé en février 2005 à Ramadi, en Irak, alors en pleine guerre un an et demi après l'intervention américaine. Il avait été condamné à 10 ans de prison pour avoir illégalement franchi la frontière entre la Syrie et l'Irak, a affirmé son avocat de l'époque, Me Vincent Lurquin.

Emprisonné dans plusieurs établissements irakiens, dont la fameuse prison d'Abou Ghraib, il était retourné en Belgique en septembre 2012, après sa libération. "Je ne sais pas ce qu'il est devenu", a assuré Me Lurquin.

Sa famille avait choisi de médiatiser son cas dans l'espoir de le faire libérer. Il avait, à l'époque, bénéficié d'une campagne de soutien de la part de personnalités politiques ou d'ONG, comme Amnesty International, qui le disait atteint d'une tumeur au rein.

Dans une interview en février 2011 au quotidien Le Soir, il avait expliqué s'être rendu en Syrie "pour étudier l'arabe". Il se serait ensuite rendu en Irak par l'intermédiaire d'une association pour y acheminer des médicaments.

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