Le corps d'un jeune homme a été retrouvé mardi par des riverains à Grand-Bassam, a confirmé le porte-parole du gouvernement. Le bilan de l'attaque djihadiste de dimanche est ainsi passé de 18 à 19 morts.
Le ministre de l'Economie numérique et porte-parole Bruno Koné, qui s'exprimait à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire à Grand-Bassam, a donné le décompte exact des nationalités des personnes tuées: 11 Ivoiriens (dont trois membres des forces spéciales), "une de nationalité nigériane", quatre Français, une Allemande, une Macédonienne, un Libanais.
Le ministre a souligné que l'attentat avait touché les victimes sans distinction rappelant qu'il y avait "des Ivoiriens du nord et du sud, des Africains de la sous-région, des Occidentaux. Des musulmans et de chrétiens. Des gens aisés et des simples citoyens qui cherchaient à gagner leur vie sur la plage".
Corps emportés
La dernière victime recensée présentait une blessure par balle à la tête selon les images de télévision publique ivoirienne RTI. "L'eau (la mer) l'a ramenée" au rivage, a affirmé à la RTI une des personnes ayant découvert le corps, qui présente une blessure par balle à la tête.
Dimanche, plusieurs témoins avaient déjà déclaré avoir "vu les djihadistes tirer sur des baigneurs dans l'eau".
De source sécuritaire, on affirmait mercredi qu'il est "aussi possible que les vagues aient emporté les corps des gens tués sur la plage".
La presse ivoirienne a fait état de "disparus".